2007

Qui suis-je ?

 

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Je me présente

Homme de 58 ans, j'habite la région dunkerquoise depuis toujours, même si mes activités passées m'ont amené à bouger beaucoup sur la grande région Nord (Paris et au delà, Rouen, Reims...) et très souvent aussi Lille. Mais je suis toujours resté attaché à ma région.

On dit que pour mon âge je me porte encore bien, et sans trop m'avancer ni me vanter, je considère que ce n'est pas tout à fait faux : 1m87, 77 kgs (je rapetisse un peu et m'empâte quand même !) et malgré mon aversion pour le sport, à l'instar de W. Churchill, je présente encore pas trop mal. Disons que ça pourrait être pire, voilà.

Je suis marié depuis 1985 à Christine, et c'est la même année qu'est né notre premier fils : Julian. S'en sont suivis, en 1989 puis 1992, respectivement Clément et Antoine. Le premier travaille et vit désormais à Lyon, le second termine ses études (reprises en 2015) d'infirmier et le dernier est désormais à Montréal. Notre grande maison est désormais bien vide.... Elle est en vente, à ce propos. Un mariage se profile pour 2018, Julian et Barbara.

Ma scolarité fût très laborieuse à compter des années lycée alors que j'avais bien fonctionné jusque là et y compris la seconde. Que s'est-il passé ? Rien de bien extraordinaire, seulement le fait que je grandissais, qu'à l'époque le travail était abondant, que je commençais à sérieusement m'ennuyer à rester assis sur les bancs scolaires, que j'avais tâté au monde du travail de plusieurs manières et depuis longtemps : coups de mains les jeudis et samedis sur le marché dunkerquois tout le long de l'année, travail d'été dès que mon âge l'a permis, vente de papiers d'emballage aux commerçants, distibutions de prospectus, service toutes mains au garage de mon père (Renault Wormhout) etc... J'avais obtenu mon permis de conduire en Mai 1977, j'étais donc prêt et paré à affronter le monde du travail ! Je me suis débarrassé au plus vite de l'obligation militaire qu'à l'époque nous avions et, n'ayant pu m'en affranchir, j'ai effectué mon service en Allemagne, quittant le lycée et devançant l'appel. Le 1er Août 1978, j'accèdais enfin au marché de l'emploi à 19 ans ! A la suite d'une nouvelle saison d'été aux Coopérateurs de Flandre au sortir de la caserne, j'ai finalement été embauché en Octobre pour mon premier poste réel, recruté par Mr Huertas, directeur commercial pour la société Compagnie Générale de Location (CGL, location de matériels BTP et industrie). Après avoir occupé le poste d'adjoint de l'agence de Dunkerque, j'en suis devenu le responsable en 1982. Linéaire et sans à-coups, mon entrée dans la vie active s'était déroulée telle que je l'avais souhaitée voire mieux encore.

Pourtant, le temps passant, l'ennui revenant (en 1988) et malgré tout le bien que je pensais (et pense encore) de mon entreprise, j'ai fait le parcours en sens inverse et ai repris "mes" études, en passant le bac en cours du soir et puis ai donc quitté la CGL, avec regrets, certes, mais mon bagage insuffisant de formation le nécessitait. J'ai embrayé avec une formation pour adultes (AFPA) de longue durée, qui m'a amené au BTS électronique que je visais. Au sortir de cela, j'ai même été choisi pour y devenir assistant de formation pour un cdd d'un an. Puis je rentre chez Philips Sytèmes Médicaux comme technicien en montage et entretien de sytèmes médicaux (radiologie), ce qui me plaît beaucoup, puis retourne dans le commercial et les BTP, reprends d'autres études (commerce international) et ainsi de suite. L'époque permettait encore les grands sauts et les migrations de profession. Pourtant, à partir des années 90, beaucoup de choses se sont dégradées, je dirais que la vie a continué son cours avec des changements d'emploi différents les uns des autres, d'autres formations, des périodes de chômage, bref, une vie remplie "comme il se doit" en tous cas telle que je la considérais. Mais la facilité à trouver/retrouver un travail avait bien changé, et de surcroît, j'avançais en âge, ce dont je ne me rendais pas compte, j'étais bien trop occupé pour cela ! J'aurais dû, mais c'est ainsi : je n'avais pas le temps ni l'envie de souffler. Et finalement, me voici, maintenant, à la recherche, par la faute je pense d'un enthousiasme que je n'ai pas réussi à réfréner ni analyser comme j'aurais dû.

Durant tout ce temps, il y a une et une seule activité que j'ai pourtant conservée telle un fil rouge, un fil d'Ariane, sans déroger, et qui, d'ailleurs, est toujours d'actualité : la guitare ! Les groupes et la musique rock ! Car j'ai toujours réussi, quelle que soit la situation dans laquelle je me trouvais, à pratiquer de cet instrument et former ou intégrer des formations rock locales (et même lilloises) qui ont connu, pour certaines d'entre elles, une petite notoriété dans la région. Je suis guitariste soliste, et mes influences les plus notables vont de Gallagher à Santana, en passant par Jimmy Page, Ritchie Blackmore, Clapton, Jeff Beck notamment et pour ne citer qu'eux. De toute ma "carrière", je n'ai pourtant réussi qu'à pondre un seul et unique morceau, mais au moins, il aura été immortalisé celui-là ! En voici un extrait, le solo que j'y fais :

 

Peut-être ai-je "composé" un ou deux autres morceaux, mais c'est bien là un maximum. Car, comme pour le travail, je sais très bien appréhender mon environnement, m'accaparer les ambiances, apprivoiser le contexte, assimiler ce que j'y découvre, et puis restituer ce que j'en ai acquis, par la pratique ou simplement la réflexion. Aussi, mes talents de guitaristes ne se sont appliqués qu'à la restitution de musique existante, on dirait aujourd'hui, "Tribute to...", mis à part que j'ai "tributé" un tas de style et de groupes et de musiciens ! Et participé à quelques enregistrements pour d'autres.

Il faut dire une chose, importante : ce qui me pousse, mon adrénaline, ma véritable motivation une fois que je m'implique, mon moteur, c'est la question toute bête en soi : pourquoi ? Oui, pourquoi donc est-ce que ça marche ? Qu'est-ce qui fait que cette pièce fait partie du tout et pourquoi est-elle là ? Comment faire pour obtenir un passage de notes en douceur et pourquoi à cet endroit ? Pourquoi mon concurrent a t-il obtenu le marché ? Bref, une curiosité qui m'a toujours habité, aussi loin que remontent mes souvenirs. Je crois qu'aucun des jouets que j'ai pu avoir, aucun objet, n'est passé par mes mains sans que je l'observe et que bien souvent je le démonte. Au point que mes grand-mères (mes parents aussi, bien sûr), déjà, me réclamaient pour les réparations domestiques qu'elles rencontraient et me les confiaient sans appréhension. Je n'ai connu que cet échec qui me reste en mémoire : la réparation d'une pendule à remontoir et petit balancier que je n'ai réussi à remettre en service qu'une minute sur une période de plus d'un an (tous les jeudis, pas d'école) ! Car j'ai du mal à lâcher l'affaire, comme on dit. Je m'en rappelle encore aujouord'hui, et me pose toujours et encore la question : pourquoi ? Bon, tant pis. Depuis, j'ai appris qu'on ne pouvait pas toujours tout réussir. Mais enfin, ça me reste un peu en travers de la gorge...

Voilà, en (très) gros, mon parcours hors famille (abordé sur un autre site), professionnel, musical. Je considère qu'il a été riche, enrichissant même, j'ai connu un tas de choses, de gens, de milieux, d'activités, de régions, de villes et villages, de routes, j'ai appris pas mal, on m'a appris, on m'a restitué, j'ai restitué, j'ai cherché, trouvé, construit, amélioré, j'ai : travaillé ! Et si d'aventure, cela devrait se produire à nouveau, je ne suis pas certain que je me sois calmé depuis ces dernières années de difficulté. D'ailleurs, c'est bien ainsi que je me suis lancé dans l'informatique, en tous cas grand public, en autodidacte, fouillant, testant, en étant à l'affût de tout, me demandant par exemple pourquoi ça ne fonctionne pas, ça ? Il n'y a rien de mieux que l'informatique pour pouvoir se poser la question ! Bien que ça aille mieux désormais, les logiciels d'exploitation s'améliorant sans cesse. Un peu la fin des écrans bleu ! J'espère que je ne finirai pas par m'ennuyer là aussi !

Pour conclure, je dirai ceci, que je trouve très vrai : il n'y a que ceux qui ne font rien qui manquent de temps pour tout. Et c'est tellement vrai, par exemple pendant que je crée ce site !

Et un proverbe africain que j'affectionne tout particulièrement :

Si tu sais que tu ne sais pas, alors, tu sauras.

Si tu ne sais pas que tu ne sais pas, alors, tu ne sauras jamais.

 

 

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